Archives de catégorie : Solidarité avec les familles

La maison de Sukun enfin reconstruite

IMG_5729Aux dernières nouvelles, Sukun, la grand-mère d’Ajay a annoncé au directeur de l’école que sa maison, détruite par le séisme du 25 avril 2015 était enfin reconstruite grâce à l’aide exceptionnelle envoyée par l’association. Ajay qui doit retourner chez sa grand-mère pour les vacances de printemps, sera ainsi hébergé de nouveau dans des conditions décentes. L’association Chengdoma, par l’aide qu’elle apporte aux familles des enfants pris en charge, contribue à l’amélioration globale de leur vie.

Une nouvelle enfant bientôt libérée

L’association Chengdoma a été informée il y a un an et demi qu’une jeune enfant travaillait dans un hôtel de Samar (Haut Mustang). L’été dernier, Paul, le président de l’association, s’est rendu à Samar pour évaluer la situation.  Il  y a rencontré l’instituteur de l’école de Samar qui lui a montré le registre des présences, prouvant que l’enfant,  nomméeTasi,  n’allait que très rarement à l’école. L’instituteur était d’autant plus désolé de cette situation qu’il avait pu constater que Tasi était une enfant douée qui aurait pu progresser s’il elle avait été aussi souvent absente. La raison de cette présence en pointillée était qu’elle travaillait pour les propriétaires de l’hôtel, accomplissant pour eux quotidiennement des tâches ménagères. Les propriétaires ont raconté à Paul que la mère de Tasi leur avait officiellement  remis l’enfant âgée de 2 ans parce qu’elle était dans l’incapacité de s’occuper d’elle. Interrogés sur l’absentéisme de Tasi à l’école, il ont prétendu que l’enfant n’aimait pas l’école et subissait la mauvaise influence d’autres filles du village. Ce qui était un mensonge éhonté. De retour à Pokhara, Paul a demandé au président de la branche népalaise de faire tout son possible pour libérer Tasi, y compris en ayant recours aux moyens légaux. Ce qu’il a fait avec une belle obstination. A sa demande,  les autorités locales ont diligenté une enquête qui leur a rapidement montré que Tasi était exploitée par les hôteliers. Pour autant, les autorités ne voulaient pas la retirer de l’hôtel, au prétexte qu’elle n’avait pas de famille connue qui puissent assumer le rôle de responsable légal. Bien sûr, les hôteliers refusaient de donner toute information qui aurait pu permettre  de retrouver la mère de Tasi. Un autre membre de l’association népalaise, ayant une très bonne connaissance  de cette région, est entré en contact avec une ONG de Jomsom, qui a mis la pression sur les hôteliers pour obtenir des informations sur la mère de Tasi, allant jusqu’à les menacer de poursuites légales.  Finalement ils ont consenti à donner le numéro de téléphone d’une tante de Tasi qui à son tour a donné sans difficulté les coordonnées de la mère. Cette femme qui vit dans le sud du Népal, près de la frontière avec l’Inde, affirme qu’elle a remis sa fille (dont le vrai nom est Santoshi) au propriétaire de l’hôtel parce qu’elle n’était pas en mesure de la nourrir. En échange, le propriétaire s’était engagé à la scolariser. Ce qui était encore un pur mensonge. La mère de Santoshi est entièrement d’accord pour que sa fille aille à Pokhara pour y recevoir vraiment une bonne éducation, grâce à l’association Chengdoma. Sous peu, La mère de Santoshi va se rendre avec le président de la branche népalaise de l’association à Samar, où elle va retrouver sa fille qu’elle n’a pas vue depuis  8 ans.IMG_4538

La maison de la mère d’Aashish raccordée au réseau électrique

Depuis janvier nous essayions d’agir pour permettre le raccordement au réseau électrique de la maison de la mère d’Aashish à Kimche. En juillet 2015, Paul Robert s’est rendu dans ce village avec Sher Chhetri, Rupak, les trois enfants, ainsi que la sœur aînée d’Aashish, Asrita. Toutes les démarches ont pu être faites auprès du conseil communal, qui gère le réseau électrique local, pour que la maison d’Aashish soit enfin raccordée.  Le rêve de la mère d’Aashish est devenu réalité grâce à l’association Chengdoma.